Il y avait bientôt trois mois de cela qu’il avait rompu avec la fille, qu’il considérait parfaite à ses yeux. Ca allait faire trois mois depuis lesquels il se sentait seul, malgré son entourage quotidien au lycée avec ses amis, et même en dehors de ce dernier. Il n’était jamais seul, soit avec sa bande « THE SIX », soit avec d’autres amis que se soit de simples potes jusqu’à des amies proches. C’était un peu comme s’ils se relayaient tous, à tour de rôle, pour le surveiller, pour être sûr qu’il ne fasse pas de conneries, pour être sûr qu’il ne craque pas et ne se défoule pas ailleurs. Une impression qui se confirmait bel et bien au fur et à mesure que la journée se déroulait. Il avait déjà trouvé suspect qu’une amie l’accompagne jusqu’au lycée en skate-board. Tout au long du chemin, ils avaient discutés de tout et n’importe quoi et pourtant, il n’avait cessé de penser une seule seconde à la belle blonde, qui hantait ses pensées. Une fois sur place, il rencontra sa bande habituelle et fit la conversation avec ces derniers le temps d’aller en cours. Le cauchemar allait bientôt commencé, une fois rentrer dans la salle de classe, il savait qu’il devait éviter de regarder les étudiants car il risquait de rencontrer le regard de la demoiselle. Ce n’était pas recommandable. Il regarda droit devant lui et alla s’asseoir tout au fond de la salle, tandis que le professeur commençait déjà à donner cours. Assis deux rangs en décalé, il était parfois impossible que le jeune homme évite de la regarder. Les yeux rivés sur le professeur, qui semblait parler dans le vide car tout le monde dormait, il dévia son regard quelques secondes pour le poser sur ses longs cheveux blonds, il l’observa quelques instants et sentit d’un coup son cœur s’accélérer, sur le coup, il ne comprit pas très bien, mais lorsque la sonnerie retentit, ça le fit revenir à la réalité. Il se leva rapidement, rangea ses affaires et sortit du local avant tout le monde. Entre temps, un peu plus tard dans la journée, il fit l’une des rencontres les plus pénibles de toute cette semaine. Un groupe s’approcha de sa bande et bizarrement, il ne lui était pas inconnu. Quatre sportifs les interpellèrent. Des populaires en puissance, ils n’arrivaient pas à se sentir, l’un comme l’autre se détestaient mutuellement, surtout qu’il savait que le leader du groupe voulait absolument se taper son ex-copine. Lors de la conversation, le leader lâcha quelque chose du genre « Ouais, ouais […] Il paraît que la demoiselle t’a vite oublié, elle traîne souvent au night club. […] Je suis allé là-bas, et je peux te dire qu’elle chaude. » A ces mots, bien que son meilleur ami ait tenté de le retenir, il se débâta et se jeta sur le jeune homme qu’il avait en fasse de lui. Il se mit à le frapper, sans pouvoir s’arrêter et bien que les trois autres sportifs se reculèrent en le voyant donner des coups de poing avec une telle violence, il fut appelé chez le directeur lorsqu’un adulte responsable l’arrêta net. L’autre ? Il paraît qu’il avait eu le nez cassé ou quelque chose dans le genre. Il se dirigea donc vers le bureau et croisa la jeune blonde, il détourna son regard et respira profondément. Il eut droit à des heures de retenues, pour ne pas changer. Lorenzo rentra chez lui un peu plus tard que d’habitue, toujours en se ressassant les mots que l’autre idiot lui avait dit. Il ne le croyait pas, mais il n’en était pas sûr en même temps. Il était possible qu’elle y traine souvent pour s’amuser ou… pour autre chose. Il en était sûr, il voulait avoir le cœur net. Il alla reprendre une douche et se changea rapidement. Ses parents étant absents et son frère et sa sœur ne se préoccupant pas plus que ça de lui, il n’eut aucun mal à sortir de chez lui. Il prit sa voiture offerte par papa, maman, une toute nouvelle voiture de sport grise métallisée. Il ne lui fallut pas plus d’une vingtaine de minutes pour arriver au club et avec un soupçon d’appréhension, il y rentra sans trop de mal. Ne se doutant pas que c’était un club de striptease, il se dit d’abord qu’elle venait ici pour se divertir ou chercher de nouvelles proies. Il regarda un peu partout mais sans succès, et quand son regard fini par se poser sur une belle blonde à moitié nue devant des hommes excités comme des puces. Il fut choqué, il resta bouche bée, il ne savait même plus bouger. Il la fixa du regard avec une expression qui devait mélanger de la colère, de l’incompréhension, sûrement un peu de tristesse et d’autre chose du genre, mais ce n’était sûrement pas bon parce qu’il était clair qu’il était toujours amoureux d’elle. Il continua de la fixer, sans rien faire et lorsqu’elle intercepta son regard, il se mit à se diriger vers la sortie.
Sujet: Re: I think that I would have liked having made a mistake. Sam 15 Jan - 23:41
- Demain t'es là Billie. - Non demain j'peux pas j'ai- - C'était pas une question.
Je sais pas trop quel était le pire. Soit être vue à moitié nue par des centaines d'hommes plus saouls les uns desautres ou alors d'être vue à moitié nue par son patron alors qu'il fanstasmais sur vous. A vrai dire .. je m'étais jamais posé la question mais le fait que ce dernier veuilles me voir tout les soirs ou presque au boulot me fit douter pas mal. Bon j'avoue, j'avais besoin de cet argent et ça me faisait pas de mal puis j'avais des soirs de repos genre le mardi et le samedi. Le samedi parce qu'il fallait combler les apparances, et que je sois là aux soirées improvisées généralement faite le samedi soir, après un match de l'équipe de Newport. Qu'ils aient gagnés ou non, tout était bon à prendre pour boire. J'y faisais plus ou moins attention et j'essaiyais de m'amuser avec des jeunes de mon age qui ne me mattait pas alors que j'étais à moitié nue, et même si certain me mattais, j'étais habillé, et ça me génais largement moins. Petite j'ai toujours été pudique, j'me demande pourquoi j'ai accepté ce job d'ailleurs .. en fait, je crois que j'avais pas eu le choix. Je savais rien faire d'autre que danser .. puis ça me changeais peu des cheers' en fait. Je m'en rendais compte chaque jours, à faire presque le même numéro à des hommes certes différents, mais au fond tellement pareil. Tellement puérils, tellement saouls, tellement malsains d'avoir des envies de sexe devant une gamine de dix-huit ans qui se trémousse telle une femme de vingt neuf ans, professionnelle depuis des années, qui sait ce qu'elle fait. Moi j'étais quoi ? Une gamine qui faisait un show pour gagner de l'argent. Assez pour payer son loyer , ses factures et ses études. J'avais pas vraiment le choix en fait. Le reveil ce matin sonna assez tôt. Chance pour moi, hier soir j'avais pu rentrer plus tot et donc avoir un peu plus de temps de someil, enfin hier .. ce matin plutot je dirais. M'enfin .. je savais que la journée allait être longue, que la soirée allait être longue et que la nuit allait être courte. Très courte en fait. Mais enfin .. je devais bien faire avec. Faire comme je pouvais et puis avec le temps , je m'y habituais serieusement. Ca faisais quoi , trois mois maintenant ? M'enfin. Journée banale, ni plus ni moins. Un groupe de populaire qui disais "hey sexy hier la ptite blonde" alors que je passais dans le couloir mais je n'y prettais pas attention. Je savais que bientot tout le lycée allait être au courant mais et alors? Après trois mois je croyais quoi ? Que le secret allait rester longtemps comme ça ? Caché ? J'me mentirais à moi même en pensant ça. Et se mentir à sois même ne me ressemblait pas, ou très peu. Enfin .. Vingt heures approchaient et après être rentré des cours, j'avais fait rapidement mon travail pour me préparer et partie à l'endroit .. ou plutot l'enfer où je bossais.
Comme à mon habitude, je mettais les vetements lèger que j'avais presque tout les soirs et c'était partie. Je me bourrais la tête avec le fait que c'était pour mon bien, et à force on oubliait que ces hommes étaient pervers. On passait par dessus bien que personne ne puisse nous comprendre. Ouais j'étais streap-teaseuse et j'en avais pas honte. J'assumais. Que faire d'autre , de tout façon ? Alors que je "m'occupais" d'un homme qui avait payer une petite fortune pour avoir "la p'tite blonde super sexy" que j'étais. Ca allait me faire gagner plus que la normal et puis je pouvais m'économiser un ou deux soirs, que je pouvais avoir de libre par la suite, alors j'allais m'y mettre à fond. Et puis, alors que je m'occupais de ce monsieur Cratye, un regard se posa sur moi et mes yeux se croisèrent avecd'autres. Lorenzo. Non .. tout sauf lui, je voulais pas qu'il me vois comme ça, pas lui. Je l'aimais plus que tout et la seule honte que j'avais c'était de faire ça devant ses yeux, avec d'autres hommes. Je m'en voulais, terriblement et alors que mon regard croisa le siens, il fit demi tour. Dans ses yeux, sur son visage il y avait tellement de chose. Je courra. Pour le rattrapper, pour me faire pardonner et alors que je passais entre la foule, je le voyais s'éloigné encore plus. Je l'avais quitté pour ce travail, pour pas qu'il me voit et pour pas que je me sente mal mais alors que ces yeux avaient étés posés sur moi, des frissons m'avaient parcouru. Tout. Tout sauf Lorenzo parce que c'est lui que j'aimais plus que tout. Ma main agrippa son poignet, je le tira afin qu'il se retourne.
- Lorenzo s'il te plait écoute moi. Pars pas ..
Mes yeux lui criais de rester, de m'écouter. Mes yeux demandait le pardon et puis lui avouait que je m'en voulais. Terriblement.
Sujet: Re: I think that I would have liked having made a mistake. Dim 16 Jan - 15:06
Il n’aurait jamais pensé la trouver trainant dans un endroit pareil. Peut-être que si, si elle passait une soirée en groupe, ou si elle avait eu une journée de merde, etc. Il ne pensait déjà pas la trouver en boite, mais encore moins la voir comme strip-teaseuse. Ca dépassait tout ce qu’il avait pu imaginer depuis que le sportif lui avait dit qu’elle était souvent au night club. Lorsqu’il remarqua une petite blonde se trémousser, il ne lui fallut pas plus d’une dizaine de secondes pour comprendre que la blonde qu’il regardait, était en fait son ex-copine. Sur le coup, c’est comme si on lui avait enlevé son oxygène, c’est comme si on lui avait enlevé ce qui lui permettait de vivre jour après jour. Il la fixa du regard, non comme quelqu’un de tellement obnubilé par un spectacle incroyable, plutôt comme quelqu’un d’abasourdi par la découverte qu’il venait de faire. Son regard voulait en dire long, il mélangeait diverses émotions comme la colère, l’incompréhension, la tristesse, la déception, etc. Il la fixa, comme s’il attendait qu’elle s’aperçoive qu’elle n’était pas seule. Peut-être ne s’en rendait-elle pas contre, ou au contraire. Elle devait probablement faire sa pour une raison qui lui était inconnue, pour une excellente raison, qui la poussait à s’abaisser à ça. Non. Il lui cherchait encore des excuses, comme toujours. Sûrement parce qu’il voulait toujours y croire, il voulait être sûr que fille avec qui il était sorti, il la connaissait mieux que personne. Mais au fond, tout le monde lui répétait qu’elle avait toujours été comme ça, bien sûr, il n’y prêtait pas attention. Ils disaient ça seulement pour le rassurer, pour l’éloigner d’elle et pour éviter qu’il ne souffre encore plus. D’un autre côté, il ne pouvait pas s’empêcher d’être attiré par elle, c’est un peu comme si elle avait une certaine emprise sur lui et dont il ne pouvait ou ne voulait se défaire. Pour lui, c’était peut-être la dernière chose qui lui permettait de se raccrocher à Billie. Pendant deux ou trois minutes maximum, il resta planté où il était jusqu’à ce que cette dernière daigne relever la tête. Ils croisèrent leurs regards et là, il s’empressa de faire demi-tour pour ne pas avoir à l’entendre dire une quelconque excuse. Traversant la foule, évitant les quelques personnes qui lui fonçaient droit dessus. Il se retrouva à quelques pas de la sortie, il sentit une main lui attraper son poignet et le tirer pour le faire se retourner d’un seul coup. Le jeune homme se retrouva face à elle, peut-être un peu trop près à son goût, étant donné qu’il se recula et libéra son poignet de sa main. Elle se retrouvait presque nue devant lui, tandis qu’il restait septique, il ne savait pas ce qu’il devait faire : rester et l’écouter s’expliquer avec le pourquoi du comment ou bien partir et ne plus jamais vouloir chercher à lui parler. « Lorenzo s’il te plait, écoutes-moi. » Ce furent ses premiers mots à son égard depuis trois mois. Après avoir rompu, ils n’avaient cessés de s’éviter, de s’ignorer et de faire comme si rien ne s’était passé. Du coup, le jeune homme avait surtout pris l’habitude de se taire plutôt que de dire ce qu’il pensait de cette situation de leur rupture, de tout ce qu’il se passait autour d’eux. Il la regarda, dans les yeux, comme il ne l’avait sûrement plus fait depuis longtemps. Son regard lui disait de rester, lui avouait qu’elle s’en voulait pour tout ce qu’il avait entendu à propos d’elle depuis leur rupture, sur ce qu’il venait de voir les minutes précédentes. Il devait savoir pourquoi. Pourquoi s’abaissait-elle à ça ? Mais il n’avait pas envie de rester, il n’avait plus envie de rien, juste de rester seul et de réfléchir. Il se disait qu’à chaque fois qu’il la verrait, il repenserait à ce qu’elle faisait tous les soirs, avec ces hommes tous aussi bourrés les uns que les autres. Alors sur un coup de tête, il lui répondit, sur un ton agressif :
« J’ai pas envie d’entendre tes excuses bidons, ok !? J’en ai marre de te trouver des excuses à chaque chose que j’apprends sur toi, au lycée ! Alors, laisses-moi tranquille et dégage ! » Il détourna son regard et s’aperçut que l’homme avec lequel elle était tout à l’heure l’attendait. « Au moins, y en a un qui veut de toi... »
Il s’emportait de plus en plus avec elle. Il ne supportait pas l’idée qu’elle puisse « appartenir » à l’un de ces pervers durant le temps d’une seule nuit. Lorenzo était un garçon plutôt possessif et surtout impulsif, lorsqu’il était en colère, il cherchait à blesser le plus possible, avant de se rendre compte qu’il faisait du mal à quelqu’un. Ce soir, c’était différent, il était dégouté et pourtant, il restait là, en face d’elle, bien tenté d’aller se battre avec l’autre c*n qui l’attendait et qui se demandait ce qu’elle fichait avec un gamin. Il savait que si ce dernier prononçait un mot, il n’hésiterait pas une seule seconde et irait le frapper. Il s’en servirait comme pushing-ball, tout comme il l’avait fait avec l’autre idiot au lycée. Bien que cette fois, ça allait être différent. Tandis qu’ils restèrent là, son client se décida enfin à réclamer mademoiselle.
« Hey chérie, si je te paye, c’est pas pour faire la conversation à un gamin. Reviens ici, ma belle. »
A l’intérieur, Lorenzo essayait de se contenir bien que se soit inutile. Billie savait à quoi s’attendre, elle le connaissait par cœur, ou presque. Il se dirigea vers ce dernier, d’un pas assuré et ce n’était pas dit qu’il n’allait pas recommencé. Il comptait bel et bien lui donné un coup ou deux, voir plusieurs. Une fois qu’il commençait, il avait des difficultés à s’arrêter. Il était violent et dangereux quand il s’y mettait, probablement était-ce ses deux plus grands défauts après tout ! Alors, une fois assez proche de lui pour qu’il entende ce qu’il avait à lui dire, il dit :
« Répète ce que tu viens dire, sal c*n ! Tu vas voir ce que le gamin va te faire, faudra voir si t’en auras toujours envie de ta petite blonde après ! »
Sujet: Re: I think that I would have liked having made a mistake. Lun 17 Jan - 20:27
Pourquoi il était là ? Pourquoi il m'avais vu comme ça ? Je m'en voulais d'avoir été là, en ce moment précis. Peut-être que pour ce soir là, j'aurais du prendre ma soirée, faire une pause mais en même temps je ne voulais pas, je pouvais pas j'avais trop de chose à réglé, trop de chose à payer surtout et indépendante comme j'étais, la moindre aide n'étais pas accepté. J'avais toujours c'te fierté de merde qui m'empêchait à bien des choses et pourtant, c'était peut-être ça qui faisais ma force. Être dépendante de personne, juste fidèle à moi même et c'est tout. J'aimais ça. Je pourrais encore aimé mais .. quelque chose m'en empechait. Ouais mon indépendance me lachais quand un certain jeune homme était dans les parages. J'étais plus seulement fidèle à moi même, mais aussi à lui. Il entrait en compte dans tout mes choix et c'est pour ça que je l'avais quitté. J'avais pas eu d'autre choix en fait parce que .. je voulais pas rester en couple avec lui en faisant ce que je fais. Il l'aurais jamais accepté. Ca lui ferais bien trop de mal .. à lui, mais aussi à moi. Sans lui j'me sentais plus libre, plus apte à faire des choix bon pour moi. Il n'entrais plus dans la norme de considération que j'avais batti pour ne pas faire de bétises ou de chose regrettable, les choix que j'adoptais étaient pour moi, pas pour nous. Certes, je préferais le "nous" mais est-ce que j'avais vraiment le choix ? Pas vraiment non ..
- J’ai pas envie d’entendre tes excuses bidons, ok !? J’en ai marre de te trouver des excuses à chaque chose que j’apprends sur toi, au lycée ! Alors, laisses-moi tranquille et dégage !
Ouah .. vous avez déjà eu ce sentiment d'avoir un couteau dans le coeur, qui s'implante doucement .. tellement que vous sentez la froideur de la lame petit à petit et que ça fait tellement mal que vous osez même pas crier ? Non ? Alors vous pouvez certainement pas comprendre ce qui m'arrive là. Ce serais moins douloureux si l'homme qui avait prononcer ces mots n'était pas Lorenzo mais là, c'était bel et bien lui, en colère comme jamais. Puis ces yeux se détournèrent derrière et les miens suivirent. Il observa l'homme qui avait payé cette fortune pour m'avoir.
- Au moins, y en a un qui veut de toi...
Vous savez cette douleur ? Multiplier la. Encore et encore, jusqu'à ce que vos os se démembres un par un, que vos organes vous lache, que votre sang s'arrête et que votre respiration se coupe. Que tout ce que vous aviez construit jusque maintenant s'écrase, et que votre coeur s'arrête. Ouais .. cette lame elle est encore là, et en quelque mot à peine elle vous a détruit. Normallement, y'a une règle simple à laquelle je me fis toujours, qui reviens constemment et qui dis "on ne brise pas une Owen" mais là .. la règle changeait. Ca donnais un truc du genre "Le Sanchez arrivera à briser l'Owen" .. il y était arrivé si facilement. Il avait pas le droit de me dire ça, pas le droit de me lacher, de me dire qu'il ne voulais plus de moi parce que c'était faux. J'aimais croire que c'était faux et qu'il m'aimais encore. C'est ce qui me faisais tenir, cette simple idée me faisait tenir. J'imaginais que derrière chaque homme y'avais Lorenzo et tout allait bien. Ouais d'accord, parfois j'évite son regard en cours et je l'évite aussi mais j'ai tellement peur de tout arrêter pour lui. De tout lacher pour qu'il soit à moi, encore, comme avant. J'y arrivais, je tennais mais c'était dur car mon coeur me criais de lacher prise. De lui revenir et d'être à lui, totallement.
- Hey chérie, si je te paye, c’est pas pour faire la conversation à un gamin. Reviens ici, ma belle.
Et puis soudain, une voix se fit entendre. Ces yeux. Les yeux d'Enzo, c'est la premiere chose que j'avais remarqué. Je le connaissais et dans son regard, je savais qu'interieurement ça allait pas. Puis je le vis se diriger vers l'homme en question et j'entendis sa "merveilleuse" phrase.
- Répète ce que tu viens dire, sal c*n ! Tu vas voir ce que le gamin va te faire, faudra voir si t’en auras toujours envie de ta petite blonde après !
S'il allait plus loin, ça allait mal finir. Pour mon client, pour moi et peut-être aussi pour lui. Je mettrais ma main à couper que ce client doit avoir des dizaine d'avocats derrière lui, qu'à la suite de ça, Lorenzo aurait des problemes et que de mon côté je me ferais renvoyé. Je voulais juste éviter ça. Je voulais lui éviter des problemes, nous éviter des problemes alors je me plaça devant Lorenzo et mes yeux se plantèrent dans les siens. J'avais posé mes mains sur son torse, comme pour le retenir si quoi que ce soit le poussais à bout. Puis malgré la musique et tout le bruit autour, je commença, doucement et calmement , sur de moi :
- Sa petite blonde ? T'oublie que j'ai été à toi ? et que je le suis toujours ? T'oublie que je t'ai aimé comme une folle ? Et que .. je t'aime toujours ?
Ouais, j'avais pas menti et il me connaissais tellement bien qu'il savais quand je mentais ou non. Ca m'avais mise dans des situations difficiles dans le passé mais le fait qu'il me connaisse autant me faisait parfois sourire. Cette pensé me mettait bien et j'aimais ça. Penser qu'il me connais comme personne. Ouais, j'adorais ça. Alors doucement, ma main monta jusqu'a son cou, puis à sa joue.
- Fais pas de bétises .. rentre chez toi et on met tout ça à plat demain ?
Et sans même attendre de réponde, je l'embrassa. J'avais juste envie. Trois mois sans le toucher, sans être près de lui, sans sentir son odeur, sans être aussi proche, sans avoir le droit de le regarder, sans pouvoir l'embrasser .. c'était trop dur et jour après jour l'envie montait en moi. C'était comme une libération et si je me faisais jetter , tant pis. Je l'aurais mérité, je pense. Et puis .. ça voudra dire qu'il ne m'aimera plus. Ou bien pas comme moi je l'aime.
Sujet: Re: I think that I would have liked having made a mistake. Mar 18 Jan - 0:01
Il n’aurait simplement dû jamais venir dans cet endroit. Du moins, pas à ce moment là, il n’aurait pas non plus dû écouter cet imbécile de sportif, qui avait un ego surdimensionné et qui se prenait pour le nouveau prodige de l’équipe de basketball. Pitoyable. Mais avec tout ça, il n’avait pas eu assez confiance en elle, que pour venir vérifier par lui-même ce qu’elle faisait dans la boite tous les soirs et il avait eu raison apparemment. Comme quoi, on ne connaissait jamais quelqu’un aussi bien qu’on ne pouvait le penser. A présent, il connaissait la vérité, il savait ce qu’elle était obligée de faire, ou non, tous les soirs, ou presque, avec ses hommes, qui fantasmaient sur elle, tandis qu’il n’avait même pas le droit de l’approcher, qu’il l’évitait en tout point depuis qu’elle avait mis un terme à leur relation. Le plus dur fut sans doute que du jour au lendemain, eux, qui avaient l’habitude d’être inséparable une fois ensemble, c’était éloigné à coup forcé. Du coup, même s’ils s’évitaient, ne se parlaient plus, il n’avait pu s’empêcher de lui lancer des regards, qui parfois croisaient les siens, parfois pas, et même parfois pour voir avec qui elle trainait et ce qu’elle faisait. Il ne pouvait pas s’en empêcher, il était juste… Amoureux. Oui, c’était ça, il était amoureux d’elle et rien ne pourrait le faire changer à part… Le fait de savoir qu’elle devait se montrer presque nue devant une dizaine d’hommes différents par semaine. Puis, après tout, comment pouvait-il accepté ça ? Depuis qu’il la connaissait, ils n’avaient cessés de se tourner autour, pour finir par être possessif l’un avec l’autre. Elle n’était plus à lui à présent, il devait se faire à l’idée, même s’il avait envie de le lui crier, de lui dire qu’elle était à lui, seulement à lui et qu’elle devait arrêter ça, là, tout de suite. Ou alors, il ne voulait plus lui parler l’oublier pour ne plus être forcé de penser à tout ça. Elle ne s’en rendait peut-être pas compte, mais il avait du mal à lui résister, elle provoquait chez lui un effet que les autres filles n’arrivaient pas à faire ressortir. Tout était différent avec elle. Puis quand ça la concernait et que ça ne lui plaisait pas, il lui était parfois difficile qu’il ne s’oppose pas ou qu’il ne la contredise pas. Ses paroles, ses mots prononcés et sortis de sa bouche parce qu’il était en colère de ce qu’il venait apprendre, avait dû blesser la jeune femme. Son côté impulsif avait bien et bien repris le dessus. Son intention n’était pourtant pas de la blesser, il lui réagissait comme ça parce qu’il l’aimait et non pour une autre raison. Entre le fait de ne pas la vouloir la laisser faire du strip-tease et surtout celui de l’avoir trouver avec un homme qui avait un peu plus que le double de son âge, ça ne donnait pas envie de la laisser continuer seule. Il l’attendrait dans un coin s’il le fallait, mais il ne bougerait pas d’ici sans elle, il pouvait l’affirmer. Têtu comme il était, elle finirait quand même par craquer et ils sortiraient de l’endroit à deux. Pouvait-elle vraiment lui en vouloir de ce qu’il disait ? Des mots qui sortaient de sa bouche et qui semblaient avoir l’effet d’éclairs foudroyant ? Peut-être bien que oui. Peut-être bien que non. Il voulait la récupérer, la retrouver comme avant, lorsqu’ils étaient ensemble, que tout le monde les jalousait parce qu’ils s’aimaient comme il était impossible d’aimer. Sachant que la plupart des gars du lycée se rendait ici et payait pour l’avoir pour eux, rien que l’idée qu’ils puissent la toucher le rendait malade. Lorsque la voix de son client se fit entendre, il n’hésita pas à la planter là et à rétorquer au vieux ce qu’il lui était venu en premier, la provocation pour être une armer fatale, surtout pour Lorenzo, qui ne savait pas se contrôler, surtout pas quand il s’agissait de Billie. Ca allait, certes, mal finir, pour tout le monde. Mais il l’avait cherché, puis de toute façon, ce n’était pas ça qui allait faire peur au jeune homme. Il avait déjà vécu pire expérience, mais aucune ne lui faisait aussi mal intérieurement. D’un coup, sentant le regard de la jeune blonde sur lui, il la regarda, leurs regards l’un dans l’autre, elle posa sa main sur son torse comme pour l’empêcher de continuer sur sa lancée. C’est alors qu’elle se mit à articuler une phrase, aussi calme et assurée qu’elle pouvait l’être : « Sa petite blonde ? T’oublie que j'ai été à toi ? Et que je le suis toujours ? T'oublie que je t'ai aimé comme une folle ? Et que... je t'aime toujours ? » A ses mots, c’est comme s’il ne savait plus comment respirer, comme s’il avait oublié. Elle était toujours à lui et elle l’aimait. Les battements de son cœur s’accélérèrent, il essaya de contrôler sa respiration tant bien que mal mais il ne savait pas trop quoi répondre à ça… Après un moment, il tenta de se reprendre.
« Il n’a pas intérêt à te toucher, sinon je donne pas cher de sa peau… »
Ca, c’était fait, s’il osait s’approcher d’elle et ne serait-ce que la toucher ou l’effleurer, c’était mort… Elle était à lui, tout comme il était à elle. Ils s’aimaient et il n’y pourrait rien contre ça, il pouvait l’oublier sa petite blonde à présent. Il n’allait probablement pas la revoir de si tôt, et Enzo, quand à lui, le quitterait pas de si tôt lui non plus. Son regard ne se détacha pas du sien, il en oubliait presque tout ce qui se passait autour d’eux. Lentement, d’un geste doux, sa main remonta jusqu’à son cou, puis jusqu’à sa joue, avant qu’elle ne dise : « Fait pas de bêtises… Rentre chez toi et on met tout ça à plat demain ? » Rentrer ? Mettre tout ça à plat le lendemain ? C’était impossible. Il allait y penser durant toute la nuit, jusqu’au point de ne pas fermer l’œil. Alors qu’il s’apprêtait à lui réponse, mais n’en ayant pas le temps, elle l’embrassa. D’abord surpris, agréablement surpris, il la laissa faire, avant de poser ses mains d’abord sur sa taille, puis les faisant glisser lentement dans son dos comme pour l’enlacer et coller son corps contre le sien. Trois mois. Ils avaient dus attendre trois mois avant de pouvoir se reparler, de pouvoir se toucher, s’effleurer, s’embrasser, se disputer aussi. Tout ça pour ça. Ca en valait certainement le coup. Même si l’attente avait été un véritable enfer pour le jeune homme. Durant les quelques instants du baiser, il retrouva la petite Owen telle qu’il l’avait toujours désirée. Lorsqu’il coupa le baiser, il fut tout de suite beaucoup plus calme et posé, il répondit enfin :
« Il est hors de question que je te laisse ici toute seule… Surtout pas entre les mains de ce… Enfin tu vois bien ce que je veux dire. Puis, de toute façon, je ne partirais pas d’ici sans toi, Billie. Au pire, je peux toujours attendre que tu finisses… ce que tu as à faire. » Toujours l’un contre l’autre, il lui murmura de façon à peine audible à cause de la musique et de tout le bruit qui les entourait : « Je t’aime mademoiselle Owen »
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Sujet: Re: I think that I would have liked having made a mistake.
I think that I would have liked having made a mistake.
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